Comment une armée de scientifiques en charge de rédiger les rapports du Giec peut-elle commettre des erreurs comme celle portant
sur la date de la disparition des glaciers ?
Le climatologue français et numéro deux du Giec défend le travail de son organisation et dénonce les erreurs des sceptiques Il y a eu une erreur que le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a reconnue. Elle porte sur la date de la fonte des glaciers de l'Himalaya que notre rapport de 2007 a prévu en 2035. Mais c'est une erreur dans un rapport qui compte 3.000 pages.
Elle n'apparaît pas dans le résumé pour les décideurs. Donc ne remet pas en cause l'ensemble de nos conclusions sur la fonte des glaciers que ce soit dans l'Himalaya ou dans les Andes. Pour être très précis, l'erreur figure dans un rapport régional, c'est-à-dire des pages qui examinent les impacts du changement climatique en Asie. Leurs auteurs, souvent des scientifiques de la région en question, citent parfois une « littérature grise », qui n'a pas systématiquement subi le processus scientifique de relecture par les pairs. Car au niveau régional, il peut arriver qu'il n'y ait pas assez de littérature scientifique.
N'êtes-vous pas inquiet par la montée du doute qu'inspirent vos conclusions ?