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Terreetmer
8 août 2009

En fort déclin, sur la liste des espèces de papillons protégés en France, l’Azuré du serpolet (Maculiena arion) est l’un des 3

papillons retenus par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) afin de servir d’emblème pour la préservation des papillons.

l_Azur_ L’Azuré du Serpolet, un emblème pour la sauvegarde des papillons !!

Un papillon au cycle de vie bien particulier 

  • À la belle saison, les femelles pondent les œufs un à un, sur les fleurs de serpolet (thym sauvage), ou d’origan. Une fois sorties de leur œuf, les chenilles tombent sur le sol, et sont prises en charge… par des fourmis, et plus précisément une espèce de fourmi : Myrmica sabuleti ! En effet, les chenilles émettent une substance chimique qui attire les fourmis, qui les prennent alors pour leurs propres œufs. C’est ainsi que les chenilles seront amenées dans la fourmilière, passeront l’hiver bien à l’abri et seront même nourries par les fourmis. L’été suivant, au mois de juin, les chenilles entament leur transformation en chrysalide. Après une quinzaine de jours, on peut voir s’envoler les papillons adultes de la fourmilière.

Un papillon sensible à la modification des habitats

  • Avec un cycle de vie si particulier, et dépendant des fourmis, la survie de l’Azuré du serpolet est liée aux modifications du paysage et des pratiques agricoles. Ainsi une herbe pâturée ou tondue à la mauvaise hauteur ou le développement des cultures agricoles peut amener les colonies de fourmis à fuir, laissant les chenilles à leur sort.

Un projet de sauvegarde de l’Azuré du serpolet

  • Après un déclin très important dans les années 70, l’Azuré du serpolet a disparu de Grande-Bretagne en 1979. Face à ce constat, une équipe anglaise s’est mobilisée pour en apprendre plus sur cette espèce, les causes de son déclin, et trouver des solutions pour la préserver. C’est ainsi qu’ils ont pu déterminer des pratiques indispensables pour la restauration des milieux favorables à la plante hôte pour les chenilles, le maintien des colonies de fourmis, et donc le maintien des populations de papillons. La réintroduction de l’espèce a ainsi pu avoir lieu, et le projet est aujourd’hui un succès encourageant dont il faut s’inspirer pour préserver l’espèce.

En France, dans la réserve naturelle du marais de Lavoure, des pratiques de gestion permettant de satisfaire les besoins des fourmis comme des papillons et des chenilles ont été mises en place.

http://www.noeconservation.org/index2.php?rub=12&srub=31&ssrub=98&goto=contenu

 

Chaque maillon est indispenssable, la biodiversité est à proteger :))

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