Pendant deux années des rats ont été nourris avec du maïs génétiquement modifié NK603 traités ou non avec l’herbicide Roundup
Pendant deux années, des rats ont été nourris avec du maïs génétiquement modifié NK603, traités ou non avec l’herbicide Roundup.
Les résultats publiés dans la revue Food and Chemical Toxicology [1] font état de pathologies telles que tumeurs et dysfonctionnements rénaux importants.
Paradoxalement, cette étude est publiée alors que la Commission européenne propose de ne plus requérir obligatoirement les analyses de toxicologie dans les dossiers de demande d’autorisation commerciale de plantes transgéniques.
Plusieurs autorités publiques ont immédiatement annoncé la saisine d’agences d’expertise pour analyser ces résultats, analyses rarement requises, notons-le, pour les études en faveur des PGM.
La critique vis-à-vis des plantes transgéniques se déploie dans plusieurs directions : questions éthiques et épistémologiques, question du choix de société, impact des brevets et modèle agricole porté par les PGM, impacts sanitaires ou environnementaux, fonctionnement de l’expertise... Un de ces volets, celui des impacts sanitaires, vient de connaître un rebondissement avec la publication d’un article de l’équipe du Pr. Gilles-Eric Séralini, membre du Criigen et professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen... http://www.infogm.org/spip.php?article5221