Le 17/09/09 des militants associatifs et plusieurs élus,2 maires, 2 adjoints et une conseillère municipale, vont être rejugés
Dans le cadre d'un mouvement de grève reconnu par la déclaration des droits de l'homme, comme l'a fait avant eux l'actuel ministre des transports. Parce que aussi, les quatre parlementaires du Lot avaient demandé un entretien à la Direction de la Sncf, et qu'aucune réponse ne leur avait été apportée.
En se plaçant dans l'illégalité, ces élus, convaincus d'agir dans le cadre de leur mandat, souhaitaient, par cette mesure extrême, attirer l'attention du gouvernement.
Pourquoi ?
Parce que, comme le souligne Dominique Orliac, députée du Lot,
dans son courrier du 17/06/09
"Ces décisions ont été prises sans aucune concertation avec les élus, ni même avec les principaux intéressés, les usagers...
Ces suppressions d'arrêts ... handicapent lourdement le développement économique du Lot
(et du sud de la Dordogne) ... de nombreuses entreprises locales pourraient bien être contraintes à se délocaliser vers d'autres sites industriels, qui bénéficient, eux, d'un véritable service de Fret.
De plus, comment ne pas s'insurger contre des décisions qui, à l'heure du Grenelle de l'environnement, contraignent de très nombreux usagers à prendre leur voiture faute d'arrêts dans leurs gares, tandis que plusieurs trains sont substitués par des bus..
Parce que, enfin, ces suppressions d'arrêt n'ont pas été faites en respectant la loi, qui prévoit une étude d'impact.
Il convient que soit clairement exprimé aux “gouvernements centraux” quels qu’ils soient, que les décisions d’aménagement du territoire ne peuvent se faire sans consulter les élus et populations concernés.
p'tit clic Avec nos remerciements. :))