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Terreetmer
17 novembre 2009

L’enquête du JDD sur l’état des réseaux de distribution d’eau jette un pavé dans la mare !Fuites d’eau en veux tu en voilà :((

Comme si il était normal de perdre autant de ce précieux liquide et a regarder la facture il y a comme une certaine arnaque !! la facture atteint 2 milliards d’euros ... cheese 

L’enquête du JDD sur l’état des réseaux de distribution d’eau jette un pavé dans la mare ! Etablissant un classement des pertes d’eau enregistrées dans les plus grandes agglomérations françaises, leJournal du Dimanche met en lumière un problème qui ne date pas d’hier mais dont l’ampleur s’aggrave : un litre d’eau sur quatre n’arrive jamais jusqu’au consommateur…

Le problème n’est pas nouveau, les fuites d’eau ont toujours été. Ce qui, en revanche est nouveau et fait polémique, c’est l’ampleur du phénomène. De 20 % de fuites d’eau, on passe, selon de récents calculs du ministère de l’Ecologie, à 25 %. Un litre sur quatre n’atteint donc jamais le robinet du consommateur. Des pertes colossales en termes écologiques et économiques.

Au classement des mauvaises élèves, Nîmes obtient la palme du gaspillage. Les habitants de la cité du Gard se trouvent en effet lésés de quatre litres d’eau. Idem à Rouen où seuls sept litres d’eau sur dix terminent leur chemin. Quant aux lauréats des économies d’eau, ou plutôt des légers gaspillages, les Parisiens tiennent le haut du pavé. La capitale n’enregistre que 3,53 % de perte d’eau. Et comme l’expliquent nos confrères du JDD, l’exploit n’est possible que grâce à l’œuvre du préfet Haussmann qui a conçu 1 800 km de canalisations que l’on peut parcourir à pied. Une caractéristique essentielle et primordiale pour repérer et réparer d’éventuelles fuites. Sans attendre que la petite fuite ne se transforme en geyser éclatant en pleine ville. 

Réduire les pertes à 15 % 

Fuites et ruptures de canalisations représentent donc un double problème. Ecologique, d’abord. Des centaines de milliers de mètres cubes d’eau prélevés dans des nappes phréatiques et s’égarant ensuite. Economique, ensuite. Si un litre d’eau revient à 1,42 euros, la perte annuelle est estimée à deux milliards d’euros. Supportés par la collectivité et donc les consommateurs, eux-mêmes qui ne reçoivent pas toute l’eau escomptée. Mais alors pourquoi colmater au lieu de renouveler les canalisations ? 

Comme l’explique la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, colmater une fuite revient beaucoup moins cher que de changer purement et simplement une canalisation. Certaines ont d’ailleurs un âge plus qu’avancé. 
« Il y a peut-être eu un peu de laxisme », avoue-t-on avec une honnêteté plus que douteuse. Pourtant, il va falloir redoubler d’efforts et ne plus renvoyer la balle de la culpabilité dans le camp tantôt des élus tantôt des collectivités locales tantôt des opérateurs privés. Chantal Jouanno l’a annoncé, les pertes devront passer de 25 à 15 %. Le Grenelle se chargera d’appliquer des objectifs précis en fonction de la taille de l’agglomération. Avec un système de bonus-malus. A ce rythme-là, c’est l’attentisme des collectivités qui s’apprête à être colmaté.source

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Commentaires
T
Bhein toujours les mêmes poires !!
M
et c'est qui qui paye? <br /> hein...!!!?<br /> <br /> doux bisous mouillés à toi
T
Non écologique, non économique (et c'est l'usager qui paye les 25 % perdus...)<br /> Bravo à Paris pour une fois !
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