Les propositions d’inclure l’agriculture dans les mécanismes de compensation du carbone s’appuyent essentiellement sur les changements de méthodes de labourage et la réduction des émissions de méthane et d’oxyde nitreux. Toutes ces méthodes sont regroupées sous le concept général d’ « agriculture de conservation » qui se base sur trois principes : perturbation minimale et couverture permanente du sol, plus rotation des cultures. C’est avec le consentement explicite de la FAO et de l’UNFCCC, que l’on retrouve sous le nom d’ « agriculture de conservation », des méthodes culturales très différentes les unes des autres. En fait, ce label recouvre toute une série de systèmes allant de l’agriculture biologique jusqu’à l’agriculture industrielle des OGM avec « semis direct » (No-till en anglais ou « sans labourage ») . Ce label leur permet d’être certifiées comme durables et de prétendre ainsi à l’obtention de crédits carbone.
les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat. Quel rôle jouent certaines ONG ???
écœurant, une fois de plus je me demande a qui l'on peut faire confiance ??????? j'en suis encore sur le cul et pourtant ils font de belles actions, les bénévoles sont sincères, la tête mère à disjonctée ?!?!
Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness. La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1] sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars.
Article de Javier Rulli pour "La soja mata" avec l’aide de Stella Semino du "Grupo de Reflexión Rural". Traduction : Christian Berdot, Amis de la Terre.