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Terreetmer
28 juin 2009

Dans deux jours commence les grandes vacances reagissez mieux que certains salopards

VICTIMES D'UN CRIME
  • Crime n. m. - Manquement très grave à la morale, à la loi.
  • Ordinaire adj. - Conforme à l'ordre normal, habituel des choses ; sans condition particulière.

L'abandon est un acte récurrent devenu tristement banal. Sévèrement puni par la loi, il est pourtant perpétré chaque année de manière anonyme, dans la plus grande indifférence. La Fondation 30 Millions d'Amis a décidé de rompre cet anonymat prétexte à banaliser l'abandon en lui donnant, pour la première fois, un visage et en dénonçant directement les coupables de ce crime... ordinaire !

C'est donc à travers quatre visuels et le destin tragique de Cooky et Sasha que la Fondation 30 Millions d'Amis sensibilise l'ensemble du grand public cette année, sur ce thème. Karine et Pierre incarnent quant à eux ces hommes et ces femmes qu'en apparence rien ne distingue de tout un chacun et dont le regard ne trahit aucune cruauté. Pour autant, ils infligent par leur irresponsabilité une indicible souffrance aux 60 000 chiens et chats abandonnés sur la route des vacances, et les condamnent.

30 millions d'amis

Retrouver l'univers de la campagne, cliquer ici...

Le journal d'un chien 

Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis né, ¡Quel bonheur d'être arrivé dans ce monde!

Mois 01: Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire.

Mois 02: Aujourd'hui j'ai été séparé de maman. Elle était très inquiète et m'a dit adieu du regard. En espérant que ma nouvelle famille humaine; s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait

Mois 04: J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intéresse. Il y a plusieurs enfants à la maison, ils sont pour moi comme des petits frères. Nous sommes très polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour jouer. Aujourd'hui, ils m'ont disputé. Ma maîtresse m'a grondé parce que j'ai fait "pipi" à l'intérieur de la maison, mais ils ne m'ont jamais dit où je devais le faire. En plus je dors dans la réserve... et je ne me plaignais pas! Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maîtres disent que j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils doivent être fiers de moi

Mois 13:Aujourd'hui, je me suis senti très mal. Mon petit frère m'a pris ma balle. Moi je ne lui prends jamais ses jouets. Alors je lui ai reprise. Mais mes machoires sont devenues fortes et je l'ai blessé sans le vouloir. Après la peur, ils m'ont enchaîné, je ne peux presque plus voir le soleil. Ils disent qu'ils vont me surveiller, que je suis un ingrat. Je ne comprends rien à ce qui se passe

Mois 15: Plus rien n'est pareil... je vis sur le balcon.  Je me sens très seul, ma famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et soif. Quand il pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.

Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma famille m'avait pardonné et j'étais si content que je sautais de joie. Ma queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux pour une promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un coup, ils se sont arrêtés.

Ils ont ouvert la porte et je suis descendu tout content, croyant que nous allions passer la journée à la campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la porte et sont partis. Ecoutez, attendez ! Vous... vous m'oubliez. J'ai courru derrière la voiture de toutes mes forces.

Mon angoisse grandissait quand je me rendais compte que j'allais m'évanouir et qu'ils ne s'arrêtaient pas : ils m'avaient oublié J'ai essayé en vain de retrouver le chemin pour rentrer à la maison.

Je me sens et je suis perdu. Sur mon chemin, il y a des gens de coeur qui me regardent avec tristesse et me donnent un peu à manger. Je les remercie du regard et du fond du coeur. J'aimerais qu'ils m'adoptent et je leur serais loyal comme personne. Mais ils disent juste pauvre petit chien, il a dû se perdre L'autre jour, je suis passé devant une école et j'ai vu plein d'enfants et de jeunes comme mes petits frères. Je me suis approché et un groupe, en riant, m'a lancé une pluie de pierres pour "voir qui visait le mieux". Une des pierres m'a abîmé l'oeil et depuis je ne vois plus de celui-ci Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitié de moi quand j'étais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à changé. J'ai perdu mon oeil et les gens me font partir à coup de balais quand j'essaie de me coucher dans un petit coin d'ombre. Je ne peux presque pas bouger.

Aujourd'hui, en essayant de traverser la rue où circulent les voitures, je me suis fait renverser. Je pensais être dans un endroit sûr appelé fossé, mais je n'oublierai jamais le regard de satisfaction du conducteur qui a même fait un écart pour essayer de m'écraser. Si au moins il m'avait tué ! Mais il m'a éclaté la hanche. La douleur est terrible, mes pattes arrières ne réagissent plus et je me suis difficilement tiré vers un peu d'herbe au bord de la route.

Cela fait 10 jours que je passe sous le soleil, la pluie, sans manger. Je ne peux pas bouger. La douleur est insupportable. Je me sens très mal, je suis dans un lieu humide et on dirait même que mon poil tombe. Des gens passent, ils ne me voient même pas, d'autres disent ne t'approche pas.

Je suis presque inconscient, mais une force étrange m'a fait ouvrir les yeux... la douceur de sa voix m'a fait réagir. Elle disait Pauvre petit chien, dans quel état ils t'ont laissé... avec elle il y avait un monsieur en blouse blanche, il m'a touché et a dit je regrette madame, mais ce chien ne peut plus être soigné, il vaut mieux arrêter ses souffrances. La gentille dame s'est mise à pleurer et a approuvé.

Comme je le pouvais, j'ai bougé la queue et je l'ai regardé, la remerciant de m'aider à trouver enfin le repos . Je n'ai senti que la piqûre de la seringue et je me suis endormi pour toujours en me demandant pourquoi j'étais né si personne ne me voulait.

La solution n'est pas de jeter un chien à la rue, mais de l'éduquer. Ne transforme pas en problème une compagnie fidèle. Aide à faire prendre conscience et à mettre fin au problème des chiens abandonnés

Ne les oubliez pas, ils ont besoin de vous....et c'est gratuit .... http://clicanimaux.com/

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Commentaires
I
Sur ce même thème, un texte (un peu long) de Jim Willis :<br /> <br /> Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. <br /> Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et <br /> quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment est-ce possible ?", mais après on s'amusait ensemble.<br /> Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.<br /> Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens", comme tu disais), <br /> et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.<br /> Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de coeur et déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour". Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et <br /> rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient situ avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " <br /> et changeais de sujet. Je suis passé du statut de "ton chien" à seulement "un chien", et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule "famille"... <br /> <br /> <br /> J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit :"Je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui". Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité <br /> qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !". Et je me suis inquiété pour lui! Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la <br /> responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un "au revoir-caresse" sur la tête, tu as évité mes yeux et tu as refusé d'emporter mon collier avec vous. <br /> <br /> <br /> Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement déjà depuis plusieurs mois que vous deviez déménager et que vous n'avez rien fait pour me trouver une autre bonne maison pour me prendre en charge et me rendre heureux. Elles ont secoué la tête et ont dit : "Comment est-ce possible ?".<br /> <br /> Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit petit à petit. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de <br /> ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. <br /> <br /> <br /> Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j'ai attendu... J'ai entendu ses pas quand elle s'approcha de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur une table et a frotté mes oreilles et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension sentant ce qui allait venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les semaines et les mois d'abandon. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte lui pèse lourdement, je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur à vous mes maîtres. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue. <br /> <br /> <br /> J'ai léché sa main comme j'en avais l'habitude quand je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon <br /> corps, je me suis assoupi... Je pouvais encore l'apercevoir et à travers mes yeux doux yeux j'ai murmuré : "Comment as-tu pu ?". <br /> <br /> <br /> Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle m'a dit "je suis si désolée." Elle m'a étreint et m'a expliqué <br /> précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ni abusé ni abandonné où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, à une place remplie d'amour et de lumière, très différente de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec petit battement de queue que mon "Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle. <br /> <br /> <br /> C'est à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais. <br /> Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. <br /> Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
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