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Terreetmer
2 janvier 2012

Nucléaire prioritaire ? - DROIT DE REPONSE et Chernobyl 'not a wildlife haven'

Monsieur Tarrier,

Dans un article paru ce jour, le 31 décembre 2011, vous mettez en doute le caractère prioritaire de la lutte anti-nucléaire par rapport à votre propre engagement en faveur d'une politique dénataliste.

Nous comprenons tout à fait l'importance que joue la pression démographique sur la folle stratégie moderne pour, paraît-il, répondre aux "besoins" énergétiques de l'humanité. Cependant en regard de vos écrits dans la sphère des écocitoyens engagés, nous vous demandons de diffuser ce droit de réponse pour apporter quelques informations qui pourraient éclaircir votre point de vue et ceux des personnes auprès desquelles vous diffusez.

Dans un premier temps, revenons sur les apparences qui font de Tchernobyl, une sorte de sanctuaire de la diversité, un vaste laboratoire à ciel ouvert, où les scientifiques étudient sur le long terme, en situation réelle, les effets de la radioactivité de faible dose sur les organismes vivants.

Or, quel est, en définitive, le bilan écologique de l'accident de Tchernobyl ? :

Un article de BBC News du 14/08/07(voir en  fin d'article pour le lien) apporte, à ce sujet, un éclairage différent.

Il évoque les résultats d'une étude parue dans Biology Letters sous la signature de Anders Moller de l'université Pierre and Marie Curie, France, et de Timothy Mousseau de l'université de Caroline du Sud, USA.

Dans le cadre de leurs travaux, qui ont porté sur 1570 oiseaux de 57 espèces différentes dans un rayon de 50 kilomètres autour du lieu de l'accident, les deux chercheurs ont constaté que la richesse des espèces, l'abondance des individus et la densité des reproducteurs décroissaient avec l'augmentation des niveaux d'irradiation.

Il est vrai que la région de Tchernobyl donne l'impression d'un éco-système plein de vitalité, car il est protégé des activités humaines reconnaît le Professeur Mousseau. Cependant, quand on réalise des études écologiques rigoureuses, ce qu'on constate, c'est la signature très claire des effets négatifs de la contamination sur la diversité et la quantité des organismes.

Alors, bien sûr, certaines espèces animales comme les souris semblent développer des résistances aux Splendeurs radioactives MAIS rappelons que pour leur plus grand bonheur, l'accident de Tchernobyl a été circoncis et confiné dans un sarcophage grâce au sacrifice de 800,000 russes qui portent le bilan caché et provisoire de l'explosion de ce réacteur nucléaire RBMK, à plus d'un million de morts.

Aux personnes de votre liste qui voudraient s'enquérir des références sur les malformations d'insectes, de rongeurs et d'oiseaux survivants sur les territoires durablement contaminés de Tchernobyl, nous les renvoyons à : Tchernobyl (Conséquences sur l'environnement, la santé, et les droits de la personne) Vienne, Autriche 12-15 avril 1996 ECODIF Tribunal Permanent des Peuples, Commission Médicale Internationale de Tchernobyl. ISBN 3-00-001533-7

Dans un deuxième temps rappelons une autre spécificité de la catastrophe de Tchernobyl – le fait qu'elle ait pu être partiellement et temporairement circonscrite.

Actuellement à Fukushima nous pouvons constater sur les liquidateurs intérimaires et les populations riveraines les signes d'une contamination létale et durable par les radionucléides.

Fukushima est un nouveau laboratoire à ciel ouvert à l'échelle de l'archipel du Japon pour tous les «scientifiques» du lobby nucléaire planétaire coordonnés par l'organisation criminelle internationale «AIEA».

On ignore ce que sont devenus les centaines de kilogrammes de plutonium - poison inconnu du vivant avant les années 40 du siècle dernier - présents dans les réacteurs de Fukushima, et quelles quantités ont été disséminées dans notre biosphère.

Quand on sait qu'un microgramme de plutonium est une dose assurémment mortelle pour un homme de 70 kilogrammes en pleine santé, il y a là de quoi avec un seul réacteur nucléaire de ce type (les mêmes qu'en France) éliminer allègrement plusieurs fois toute l'humanité ou son équivalent en biomasse.

Bienvenue à la loterie mortelle des années à venir, temps nécessaires aux particules pour être lessivées par les pluies et empoisonner durablement la chaîne alimentaire planétaire.

En conclusion :

Si le problème de la surpopulation de l'espèce humaine dégrade la planète terre à moyen terme, il reste donc un problème essentiellement spéciste qui peut permettre après la disparition de l'espèce humaine une survie de la biosphère.

Le nucléaire représente la possibilité de détruire toute vie sur la terre de manière définitive par une involution létale, qui peut être induite pour toutes les espèces vivantes.

Nous laissons à votre réflexion le soin d'imaginer un seul instant les conséquences de la disparition brutale de l'espèce humaine sur l'entretien de l'ensemble des installations nucléaires terrestres ou simplement le fait que nos dirigeants ne puissent disposer ou retardent trop longtemps les milliards nécessaires aux démantelements des installations nucléaires terrestres.

Ces installations nucléaires finiraient par diffuser des poisons mortels sans que personne ne puisse rien y changer. Des milliers d'années d'une lente agonie diffusée par des centaines d'usines à produire de la mort très très longtemps après l'apparition de l'espèce qui les aurait conçues.

Marc VIOT

Lucie LAPORTE Présidente des Jeûneurs Vigilants de Taverny, Roger NYMO Trésorier du Réseau Zéro Nucléaire et des Jeûneurs Vigilants de Taverny

source : http://unautreregardsurlemondetarrier.wordpress.com/2011/12/31/nucleaire-prioritaire-droit-de-reponse/ 

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  • Article BBC News du 14/08/07 est en anglais voir ce lien : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/6946210.stm

En voici la traduction automatique de google

"Tchernobyl n'est pas un refuge pour la faune et la flore"

L'idée que la zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl a créé un refuge faunique n'est pas scientifiquement justifiée, affirme une étude.

 Des études récentes déclaré espèce rare avait prospéré en dépit des niveaux de rayonnement élevé comme un résultat d'aucune activité humaine.

 Mais les scientifiques qui ont évalué l'impact de la catastrophe de 1986 sur les oiseaux a des effets écologiques ont été «considérablement plus grande que précédemment assumé".

 Les résultats apparaissent dans le journal de la Royal Society, Biology Letters.

 En avril 1986, numéro quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé.

 Après l'accident, des traces de dépôts radioactifs ont été trouvés dans presque tous les pays de l'hémisphère nord.

 Les auteurs du papier, Anders Moller de l'Université Pierre et Marie Curie, en France, et Tim Mousseau de l'Université de Caroline du Sud, États-Unis, ont déclaré que leur recherche ne soutient pas l'idée que le faible niveau de radiation était sans incidence sur les animaux.

"Les conclusions récentes du Forum sur Tchernobyl et les rapports dans les médias populaires au sujet des effets des radiations de Tchernobyl a laissé l'impression que la zone d'exclusion est un écosystème prospère, rempli d'un nombre croissant d'espèces rares", écrivent-ils.

Au lieu de cela, ils ont ajouté: «La richesse en espèces, l'abondance et la densité de population des oiseaux nicheurs a diminué avec l'augmentation des niveaux de rayonnement."

L'étude, qui a enregistré 1 570 oiseaux de 57 espèces, a constaté que le nombre d'oiseaux dans les zones les plus contaminées ont diminué de 66% par rapport à des sites qui avaient des niveaux normaux rayonnement de fond.

Il a également signalé une baisse de plus de 50% dans la gamme des espèces sous forme de rayonnement augmenter les niveaux.

Les résultats s'appuient sur une étude précédente sur hirondelles dans la zone touchée, qui a montré que le nombre des oiseaux a fortement diminué dans les zones contaminées.

Déclin des oiseaux est probablement le résultat de niveaux déprimés d'antioxydants après sa longue migration de retour dans la région, la rendant plus vulnérable à la radiation de faible niveau, les chercheurs ont conclu.

«Il nous suggère que les hirondelles ne sont pas seuls, il ya de nombreuses autres espèces qui semblent être affectés de façon similaire,« Le professeur Mousseau déclaré à la BBC Nouvelles.

«Ce document suggère également que les oiseaux se nourrissant d'insectes qui vivent dans la surface supérieure du sol, où contamine le plus élevé, semblent être les plus susceptibles d'être manquant ou déprimé."

Il a ajouté qu'ils étaient en train d'effectuer des recherches pour savoir si la baisse était le résultat des oiseaux de manger les insectes contaminés, ou si elle était un résultat de moins d'insectes vivant dans les zones touchées.

«Nous recherchons également des fonds pour élargir la gamme des études écologiques à inclure les invertébrés, ainsi que des plantes et des animaux."

Retraite radioactifs

Un article récent publié dans le magazine American Scientist a suggéré que les plantes et les animaux sont mieux lotis dans la zone d'exclusion que les spécimens en dehors du rayon 30 km autour du site du réacteur détruit nucléaire.

 L'un des de papier co-auteurs, Robert Baker de l'Université Texas Tech, a déclaré que les avantages pour la faune de l'absence d'activité humaine l'emportent sur les risques de faible niveau de radiation.

Ecrire sur sa page web de l'université, le professeur Baker a déclaré: «L'élimination des activités humaines comme l'agriculture, l'élevage, la chasse et l'exploitation forestière sont les plus grands avantages.

 "On peut dire que le pire du monde en cas de catastrophe de la centrale nucléaire n'est pas aussi destructeur pour les populations fauniques sont normales activités humaines."

Professeur Mousseau reconnu la description de M. Baker: «Il est vrai que la région de Tchernobyl donne l'apparence d'un écosystème prospère en raison de sa protection contre d'autres activités humaines.

 «Toutefois, lorsque vous faites des études contrôlées écologique, ce que nous voyons est une signature très claire des effets négatifs de la contamination sur la diversité et l'abondance des organismes.

 "Nous avons clairement besoin d'être appliquer la méthode scientifique aux études écologiques avant que nous puissions conclure, en s'appuyant sur des observations anecdotiques, qu'il n'y a pas de conséquences." 

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