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Terreetmer
22 novembre 2010

Les marchés à « bestiaux » français révèle la somme de souffrances et de cruauté impensables

Insupportable. Révoltant. Bouleversant. Ce qui se passe dans les marchés à « bestiaux » de la France du XXIème siècle est à peine croyable. Pourtant les images et le témoignage de nos enquêteurs qui ont mené l’investigation dans plusieurs marchés à « bestiaux » est sans appel. Ces lieux sont avant tout ceux du commerce de la souffrance et de la cruauté. Même s’ils ont tendance à disparaître et que le nombre des transactions ne cesse de diminuer, 2 millions d’ovins et de bovins y vivent chaque année l’enfer avant de rejoindre l’abattoir et finir sur nos tables.

Des colis manipulés sans ménagement

De leur arrivée sur les lieux jusqu’à leur départ vers les abattoirs de France, d’Italie, de Hollande ou d’ailleurs, les animaux ne sont plus que des objets sans intérêt ni attention. Ces êtres vivants passent d’un lieu à l’autre, de mains en mains tels des colis difficiles à manipuler : ils sont tirés, poussés, molestés, déplacés avec force, cris et coups quand l’animal se fait retors. En réponse à la peur et au stress des animaux, la violence anime chaque geste. Et elle commence dès le débarquement.

Conditions de transport illégales

Rares sont les véhicules qui répondent aux obligations en vigueur pour le transport des animaux. Entassés dans des véhicules utilitaires, des remorques, voire même un break, dépourvus de ventilation mécanique, de pont d’aérations, de litières, les animaux arrivent sur les lieux dans un état déplorable de stress et de blessures. Sur dix véhicules, les enquêteurs de One Voice ont noté qu’un seul répondait aux normes. Dans ces conditions, le déchargement des animaux ne répond pas non plus aux règles. L’absence de pont de débarquement contraint les animaux à sauter, ou à tomber lorsqu’ils sont poussés violemment dehors, et à se blesser.

Commerce de la souffrance

Commotionnés ou pas, veaux, moutons, taureaux doivent suivre le mouvement les conduisant vers les enclos ou les chariots, qui sur ses pattes, sur ses genoux ou traînés par la queue ou la tête pour ceux qui ne peuvent se déplacer. À l’intérieur des marchés, les conditions minimales d’accueil des animaux sont rarement respectées. Absence de litière et eau non disponible sont légion. Les animaux sont souvent attachés aux barrières avec une simple ficelle ou corde passée autour du cou. Des veaux d’à peine 8 jours, affamés, tirent sur leur corde attachée court à la limite de l’étranglement. Certains s’étranglent véritablement dans l’indifférence générale. Les moutons connaissent le même triste sort lorsqu’ils sont traînés de force à l’aide d’une ficelle alors même, comme le dit violemment l’un des protagonistes de ce funèbre commerce, « on n’attache pas un mouton avec une ficelle ». Dans les enclos, les animaux sont en surnombre tout comme dans les chariots où ils sont entassés à plusieurs alors que l’espace est assez grand pour contenir un animal. Pattes en l’air, têtes prises dans les barrières, ils arrivent à la pesée dans un triste état.

Derniers pas dans la douleur

Le calvaire ne s’arrête pas là. Pour quitter cet enfer, la même brutalité accompagne les derniers pas. Veaux tirés par la queue et les oreilles, poussés violemment, le tout accompagné de cris, de grands gestes menaçants, de coups de pieds, de mains frappées bruyamment, de sacs plastique agités au-dessus d’eux. Les taureaux sont matraqués à coups de bâton, de canne électrique sur tout le corps, voire l’anus et les testicules. Ainsi maltraités, ils prennent le chemin de l’abattoir où, comme nos enquêtes l’ont également démontré, un sort similaire leur sera, la plupart du temps, réservé.

Prise de conscience

Ce traitement est indigne de ces êtres vivants et sensibles. Chaque jour, la sentience révèle la conscience de la vie et de la mort, les liens de fraternité, d’affection qui unissent les animaux entre eux. Aujourd’hui plus qu’hier, ce traitement est indigne aussi des humains. One Voice appelle chacun à refuser de se faire les complices de ce déchainement de violence en limitant sa consommation de viande et de produits laitiers. Et si les mots ne sont pas assez forts pour prendre conscience, restent les images des trois vidéos composant un témoignage sans équivoque. Des images qui heurtent pour que la souffrance et la cruauté qui finissent dans nos assiettes ne soient plus ignorées. http://www.one-voice.fr/fr/printpdf/127002

Carte de Protestation http://www.one-voice.fr/sites/default/files/Carte_Protestation_MarchesBestiaux_2e.pdf?

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Commentaires
C
NOUS LE SAVIONS PAR LES REPORTAGES FAITS A L ETRANGER, JE ME DOUTAIS BIEN QU IL NE POUVAIT EN ETRE AUTREMENT EN FRANCE. LE FRIC GENERE TOUT, IL N Y A PAS DE SENTIMENT.<br /> JE CONSOMMAIS DEJA AVEC MODERATION, ET CELA NE NOUS FAIT PAS DE MAL, NI POUR LA SANTE, NI POUR NOTRE PORTE MONNAIE.<br /> <br /> J ESPERE QUE NOUS AURONS ENCORE NOTRE LIBERTE DE PENSER ET DE S EXPRIMER PAR LE NET. <br /> JE NE ME SUIS PAS INSCRITE SUR FACEBOOK, COMME QUOI MA MEFIANCE ETAIT FONDEE.<br /> <br /> BISES Anne.
T
La réalité de la consommation de viande !<br /> Je suis adhérent à One Voice, il faut bien que les "sans voix" aient des portes-paroles !!!<br /> J'ai reçu leur revue avec cet article...<br /> C'est facile de manger du veau en se bouchant les yeux et les oreilles...<br /> Merci pour cette publication.
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