les OGM de Monsanto couvrent aujourd’hui 40 millions d’hectares en Bolivie, Paraguay, Brésil et Argentine. C'est le moment
de gueuler bien fort que nous sommes contre cette invasion pourissante
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
« On peut vraiment parler de ‘sojización’ du Cône Sud parce que les OGM de Monsanto couvrent aujourd’hui 40 millions d’hectares en Bolivie, Paraguay, Brésil et Argentine. Mais cette expansion vertigineuse, qui se fait au détriment des petits paysans de la région, est plus qu’un phénomène agricole : c’est aussi un véritable projet politique hégémonique », affirme Tomas Palau, sociologue paraguayen spécialisé en thèmes agricoles, que Marie-Monique Robin * a interviewé dans les environs de Asuncion. Para Palau, cette corporation contrôle de fait la politique agro-alimentaire et commercial de la région, et « son pouvoir dépasse de beaucoup celui des gouvernements nationaux ».
L’aventure transgénique dans le Cône Sud a commencé au milieu de la décennie 90 avec en pointe de mire le Brésil, aujourd’hui second producteur mondial après les Etats-Unis. Mais des obstacles légaux ont surgit : la Constitution brésilienne exige que les cultures transgéniques soient soumises à des études d’impact environnemental avant d’autoriser leur « libération », ce qui n’a pas été le cas ; et en Argentine, Mosanto n’a jamais pu breveter son OGM parce que les lois ne le permettent pas. Ce fut la politique ultralibérale de Carlos Menem –qui a supprimé les mécanismes de protection du secteur agricole pour livrer la production aux lois du marché– ce qui a facilité le lancement du projet transgénique dans la région.
Invasion imparable. A partir de 1994, Mosanto vend des licences aux ...lien ici
Et comme le precise Thierry dans son commentaire changeons notre façon de nous alimenter, il y aura moins d'OGM cultivé pour alimenter les bêtes, nous pouvons aussi faire cet effort pour couper l'herbe sous le pied a toute cette chaîne qui fait des ravages